La réadaptation des modes de gestion communautaire de l'eau de l'irrigation est elle toujours possible dans le Haouz de Marrakech ?
Kamal Mellakh  1@  
1 : Université Hassan II de Casablanca Maroc

La Maroc est confrontée, à l'instar de la plupart des autres pays de pourtour méditerranéen, à une pression croissante sur les ressources en eau. Dans le Haouz de Marrakech (plaine d'irrigation d'une zone semi-aride située autour de la ville du Marrakech), l'urbanisation galopante et le développement sans précédant des projets touristiques entrainent une demande en eau de plus en plus importante. La zone, historiquement connu par une mobilisation séculaire de l'eau à partir des séguia (canaux en terre), de khettaras (galeries souterraines) et de puits, a connu des évolutions sociales, hydrauliques et économiques importantes qui poussent aujourd'hui à s'interroger sur les capacités de résilience et d'adaptation des communautés d'irrigants dans un contexte d'appauvrissement de la ressource. Ces communautés de longue tradition ont depuis longtemps pu organiser la mise en valeur de l'agriculture. Ils pu garantir la pérennité des systèmes irrigués depuis des siècles grâce à des mécanismes de gestion et d'adaptation qui ont démontré leur viabilité dans le temps


Personnes connectées : 1